Jacky Gillmann
Le PPP demande d’élargir les réflexions au-delà du simple acte de construire, ce qui est bénéfique pour toutes les parties prenantes.
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Selon l’association, un examen approfondi d’une variante en partenariat public-privé s’avère d’autant plus nécessaire que le DETEC s’est récemment montré critique dans l’ensemble à l’égard du futur financement de l’infrastructure des transports. Un PPP permettrait de financer le second tube sur une base différente et ne causerait pas un véritable pic d’investissement pour le budget fédéral. L’association recommande donc aux membres des commissions des transports d’appeler le Conseil fédéral à faire réaliser un test d’aptitude PPP selon les standards internationaux en vigueur et à en publier les résultats. L’association est convaincue que l’examen de la solution du partenariat public-privé s’accompagnera dans tous les cas d’une optimisation du projet. Contrairement aux affirmations contenues dans le rapport du Conseil fédéral, il existe de par le monde un grand nombre de solutions comparables, basées sur des PPP et qui ont fait leurs preuves. L’association invite la commission à prendre connaissance de quelques-uns de ces ouvrages.
L’Association PPP Suisse ne s’exprime pas, dans sa requête, sur la légitimité du second tube sous le St-Gothard du point de vue de la politique des transports. Elle attire toutefois l’attention sur deux aspects à ne pas négliger d’un point de vue économique: premièrement, pour de seules raisons liées à la sécurité de la circulation routière, la question se pose de savoir si un second tube avec trafic unidirectionnel ne permettrait pas de diminuer considérablement les risques d’accident, notamment de ceux avec dommages corporels entraînant la mort. La question de la sécurité est d’autant plus pertinente que les problèmes de sécurité actuels persisteront pendant des décennies en cas de renonciation au second tube. Il faut deuxièmement songer que, après l’assainissement des tubes existants, une nouvelle réfection s’imposera d’ici une trentaine d’années. Le risque est relativement grand de ne plus trouver à ce moment-là de solutions transitoires comparables. L’association doute par conséquent, en considération dell’ensemble des facteurs à long terme, qu’il soit vraiment judicieux du point de vue économique de renoncer à un second tube.
Le rapport du 17 décembre 2010 du Conseil fédéral portant sur la réfection du tunnel routier du St-Gothard est disponible ici.
Weitere Imformationen
Lorenz Bösch | Président de l’Association PPP Suisse | 079 426 54 19 |
Christian Elsener | Membre du groupe de travail Tunnel routier du St-Gothard | 079 746 55 86 |
Thomas Kieliger | Membre du groupe de travail Tunnel routier du St-Gothard | 079 571 35 90 |
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