Plus que jamais, le canton de Neuchâtel manque d'un centre de congres digne de ce nom. C'est le credo de Marc Humbert-Prince. A la tête d'une entreprise de conseil en développement de carrières, ce Bevaisan poursuit à titre privé son projet un peu fou: ériger un centre de congrès en ville de Neuchâtel.
La Ville s'est donné les moyens d'être propriétaire d'un quart de son territoire. Elle a ainsi des terrains à «offrir» au partenariat public-privé pour la réalisation de patinoires et de stades sans recourir à l'emprunt.
LA RÉALISATION DE NOMBREUX PROJETS PUBLICS EST PLUS RAPIDE, plus aisée et peut s'effectuer à moindres coûts Iorsqu’elle intervient daris le cadre d'un partenariat avec le privé. C’est Ia conviction de I’Association PPP Suisse (partenariats public-privé) étayée par un exemple concret: Ia ville de Neuchâtel a pu réaliser le stade de en un temps record grâce à une collaboration entre le public et le privé. L’Association PPP Suisse s’engage désormais pour un contrôle général obligatoire des nouveaux projets, afin de vérifier s’ils remplissent es critères PPP.
La réalisation d 'infrastructures publiques avec un financement partielIement privé a le vent en poupe. Mais ce type de partenariat ,n'offre pas que des avantages, estime ce député neuchâtelois (edition du 6 septembre).
Le Swatch Group ayant renoncé à concentrer ses activités sur un terrain de 70 000 m2 vendu par Ia Ville, les autorités vont devoir financer autrement les Stades de Bienne.
Les partisans du partenariat public-privé étaient réunis hier à la Maladière. Dans cet exemple concret du PPP, 115 ont cherché à convaincre de l'efficacité de la formule pour réaliser des projets publics avec des moyens privés. Mais les réticences en Suisse sont encore nombreuses.