Dieter Bambauer
Dans un PPP, les acteurs bénéficient du savoir et de l'expérience des partenaires - une condition importante pour des projets réussis.
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Communiqué de presse, economiesuisse , 11 septembre 2013 |
Un partenariat public-privé permet de réaliser la Traversée du Lac avant 2030
Avec près de 270 jours de bouchons par an, le bassin genevois est l’un des plus embouteillés de Suisse. La situation empirera si rien n’est entrepris. D’ici à 2030, 200'000 habitants supplémentaires – dont 100'000 pour le seul canton – sont attendus dans la région franco-valdo-genevoise ; les déplacements augmenteront de près de 26% dans cet intervalle, selon les études de l’Etat de Genève. Aussi, la Traversée du Lac fait partie intégrante du plan stratégique « Mobilités 2030 » du Conseil d’Etat genevois, adopté au printemps dernier, pour répondre à ces besoins de mobilité croissants. Cet ouvrage n’ayant pas été retenu dans le deuxième paquet de la Confédération pour la suppression des goulets d’étranglement, il est donc opportun d’envisager le partenariat public-privé (PPP) comme une solution alternative. En effet, toutes les conditions nécessaires pour une réalisation par un PPP de la Traversée du Lac sont réunies, selon l’étude effectuée par un consortium d’experts piloté par ProgTrans AG.
Amélioration de la qualité de vie au centre-ville de Genève et développement des transports publics et de la mobilité douce
L’étude confirme que la Traversée du Lac contribuera à soulager durablement la problématique des goulets d’étranglement de toute une région. Elle pourrait ainsi délester les autres routes de près de 80'000 véhicules par jour, en reportant les déplacements entre l’est et l’ouest de l’agglomération sur le réseau autoroutier. Le développement des transports publics et de la mobilité douce dans le cœur urbain pourrait ainsi être mis en place plus rapidement. Le gain de temps en déplacement pour les usagers de la Traversée du Lac serait d’environ 20 minutes par trajet aux heures de pointe.
Des investisseurs intéressés par le projet
Une enquête menée auprès d’institutions financières, parmi lesquelles des caisses de pension, révèle que des partenaires privés sont très intéressés à investir dans ce type de projet. La Traversée du Lac peut d’ailleurs être financée uniquement par des fonds privés, l’ouvrage restant une infrastructure publique, en mains des autorités publiques. L’étude montre qu’un financement mixte, avec une part de financement public, représenterait une option intéressante, dans la mesure où elle allègerait la charge financière de l’Etat. Les simulations réalisées dans l’étude permettent d’identifier les leviers d’action, pour moduler le financement par PPP à satisfaction aussi bien des pouvoirs publics que des investisseurs privés.
Un ouvrage ambitieux, mais réalisable sur le plan technique
En Europe, le PPP a permis de réaliser plusieurs projets d’une envergure comparable. Techniquement, ce chantier représente un beau défi. Le franchissement du lac par un pont ou un tunnel s’avère complexe compte tenu de la nature des sols. Mais les solutions existent et l’expertise technique confirme les conclusions des études réalisées par l’Etat de Genève. En plus des solutions déjà esquissées, la possibilité de creuser un tunnel sous-lacustre serait non seulement envisageable, mais financièrement aussi plus vantageuse ; elle serait, en outre, plus favorable du point de vue environnemental.
Des avantages significatifs pour l’Etat
Une réalisation par un PPP a, pour l’Etat, des avantages significatifs. Le consortium d’experts a notamment mis en exergue les éléments suivants :
L’étude arrive ainsi à la conclusion que la Traversée du Lac est un ouvrage nécessaire pour fluidifier la circulation dans la région franco-valdo-genevoise, qu’elle est techniquement réalisable et qu’elle remplit toutes les conditions requises pour une réalisation via un partenariat public-privé.
Informations générales:
Alain Meylan, Directeur du département des associations - FER Genève, Tél. + 41 79 200 75 74
Jacques Jeannerat, Directeur général CCIG, Tél. + 41 78 622 22 91
Nicolas Rufener, Secrétaire général de la FMB, Tél. + 41 22 339 90 00
Steve Bernard, Directeur de la Fondation Genève Place Financière, Tél. + 41 22 849 19 19
Cristina Gaggini, Directrice romande d’economiesuisse, Tél. + 41 78 781 82 39
Informations techniques sur l'étude:
Serge Bodart, Ingénieur Conseil EPFL-SIA, Tél. + 41 79 680 39 65
Source: | Communiqué de presse, economiesuisse |
Date: | 11 septembre 2013 |
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